28 octobre 1950
Mon petit André, merci de votre lettre. Peut-être serez-vous fixé sur votre travail quand vous recevrez celle-ci. N’ayez crainte de devenir homme, même dans ce monde où les hommes apparaissent souvent si affreux. Peut-être là verrez-vous la différence entre le monde d’enfance humain – et l’enfance que nous devons toujours garder en Dieu. Là, vous verrez que l’art et la poésie peuvent être utiles, mais ne sont pas essentiels. (…)
Ne craignez rien, n’ayez seulement pas trop la nostalgie de l’enfance, il y en a qui prient pour vous afin que vous trouviez votre prière, la prière que vous êtes au fond de vous. Cherchez Dieu hors de toute beauté, de tout frisson de beauté maintenant…(…)
Patrice