Sur le talent de Zola, la position de Robert-Estienne est, comme souvent, nuancée :
Les grands magasins sont comme M. Zola : riches, abondants sans traditions, d'un luxe éclatant et un peu grossier [...]
On l'aime ainsi, entêté, rude, borné, batailleur, mal appris, laborieux ; on aime cet ouvrier qui, par-dessus l'épaule, vous jette à la figure, comme des pavés, ses livres lourds et pleins.
On aime son talent peu aimable : après tout, M. Zola, c'est le peintre du laid, du vulgaire, de la faim, de la luxure et de la bêtise. C'est le peintre de l'ivrogne et du mauvais riche. Est-ce peu que cela ? Est-ce peu que d’avoir peint d'une certaine façon les trois quart du monde ?