Il me semble que pour toi le plus grand des maux est la mort. Eh bien, sache que son vice principal est ce qui la précède, la peur ... Tu n'ignores pas qu'un jour ou l'autre tout être doit cesser de vivre. Pourtant, à l'approche de ce moment, on tremble, on geint, on se met à imaginer pouvoir vivre encore mille ans ! C'est absurde ! Ne plus être et n'avoir jamais été, n'est-ce-pas la même chose ? Nous ne devons rien espérer du destin qui est sourd à toute prière. La loi de fatalité règle toute existence sans retour. Voilà pourquoi nous devons apprendre à affronter le présent et l'avenir d'un regard sans crainte.