Paul Mager

Ernest vit seul dans une vieille maison. Il est tombé des escaliers le jour de sa naissance et par miracle, il n’a pas eu de bobo : « Môman a eu très peur mais le docteur l’a rassurée en lui disant qu’à part l’anémie faciforme, l’hydrocéphalie, la bradycardie et l’exophtalmie… tout allait bien et qu’elle avait un très beau bébé !! ». Ernest n’a jamais connu son père et n’a jamais vraiment quitté sa maison. Dehors, les autres enfants étaient trop méchants avec lui. Un matin, Ernest a trouvé sa Môman morte dans son lit. Depuis, chaque nuit, avec son chat, il va déposer un bouquet de fleurs sur sa tombe.



Il faut savoir aussi qu’Ernest n’a jamais prononcé le moindre mot. A la place, il écrit. Des centaines d’histoires, frappées lettre par lettre sur sa Remington. Les manuscrits s’empilent dans sa chambre, jusqu’au jour où il découvre à la télé un éditeur, un monsieur à qui on peut envoyer ses histoires pour qu’il en fasse des livres. Ernest tente sa chance mais il n’essuie que des refus. Il persiste pourtant, incapable de s’arrêter d’écrire…



Une jolie histoire sur le thème de la différence. Impossible d’oublier Ernest, son ton bien à lui et ses lubies. Il est à la fois drôle, naïf et attachant. Le texte ne cherche jamais à nous tirer les larmes. Malgré les épreuves, Ernest reste debout sans vaciller, avec sa façon décalée d’appréhender le monde. Et puis j’aime cette idée qu’il suffit parfois d’une rencontre inattendue pour changer la vie, que quelqu’un peut s’installer dans votre existence et exaucer vos rêves. Un album superbement illustré, au message positif et qui fait du bien. Un album d’utilité publique en quelque sorte.
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A la manière d'un journal ou de confidences, Ernest nous raconte son histoire, son univers et la genèse de ses livres.



Il commence par son portrait et explique sa différence. Il est muet ce qui a généré son repli au sein de sa tanière avec sa mère et ses manuscrits.



Il glisse doucement de l'hymne à l'amour maternelle à celui de l'écriture. La mort de sa môman l'enferme dans sa chambre.



La découverte du métier d'éditeur l'amène à proposer ses propres textes. Jusqu'au jour où l'un d'eux vient lui rendre visite...



Un album particulier qui évoque la passion de la littérature jeunesse. Le personnage tout à la fois très vieux, parce qu'il est engoncé dans ses habitudes et très jeune par ses goûts et son esprit simple, est réjouissant.



On découvre à travers Ernest le parcours des auteurs, et notamment le temps et la persévérance nécessaire pour se faire connaître...



Le texte établit un phrasé particulier proche du journal intime qui nous attache à la destinée du héros. Les illustrations accompagnent avec pertinence le récit. On découvre une homme enfant, naïf et sincère, seul dans la réalité mais riche par son imagination et ouvert au monde.



Intéressant !
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Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book)



Léa et le p’tit Duc sont tombés sous le charme de ce personnage, maintenant il va falloir concrétiser car beaucoup de lecteurs, lectrices vont attendre la suite…



Un anti-héros que l’on a envie d’aider dans sa quête. Ernest est tellement sans malice qu’en lisant ses aventures j’ai eu peur pour lui.

Ernest utilise sa machine à écrire comme un clavier d’instrument de musique, super idée, la mélodie des mots.

Et puis un personnage qui appelle son chat « Chat » ne peut être méchant.

Le félin n’est pas en meilleur état que son maitre, mais à deux ils forment un couple du tonnerre !



L’histoire est tendre.

Les illustrations sont formidables.

Le public ciblé ? Tous les âges de 3 à …, pourquoi limiter l’accès au plaisir de lire ? Aucune raison de se limiter.



Bon maintenant le p’tit Duc doit trouver le moyen de chiper l’album à Léa…

Un album qui fera un très beau cadeau de noël.
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Album prenant et très émouvante.

Ernest est près à tous pour publier un de ses livres, et, m$eme si les éditions lui dises toujours non, il continu encore et encore dans l'éspérance d'y arrivé un jour.

Moi, Ernest… de Laurent Souillé et Paul Mager, paru aux éditions Des ronds dans l’O, est un album jeunesse à destination des rêveurs… petits et grands ! Moi, Ernest… est un album profondément attendrissant ! La rencontre avec ce petit bonhomme solitaire qui s’évade par les mots, ce petit bonhomme maladroit et un peu naïf, ne manque de toucher notre sensibilité de lecteur.



[Lire la suite sur Livresse des Mots]
Lien : http://www.livressedesmots.c..

Les deux auteurs nous offrent avec « Elliott, le Super (non) héros », une BD pour les tout jeunes lecteurs, dont le regard bienveillant sur le handicap portera ses fruits à moyen et long termes.
Lien : http://bdzoom.com/146658/act..

Ernest est un drôle de bambin, isolé, mal aimé des autres enfants... Elevé par sa mère, il n'a pour seule compagnie que son chat et sa Remington ! Muet, il ne se livre que par le biais des histoires qu'il invente à longueur du jour et de la nuit.

Il évolue dans l'univers de son imaginaire et semble plutôt subir le monde réel dont il préfère se tenir éloigné...

Cependant, un rêve émerge en lui, celui de faire partager ses histoires !

Ernest nous fait ainsi découvrir ce qu'est le monde de l'édition. Comment naît un livre, comment se retrouve-t-il chez le libraire, quel circuit suit-il de son écriture à sa distribution.

Un bel album.

La vie n’est pas facile pour Ernest atteint d’une maladie génétique, le Syndrome de Williams. Tant que sa mère est là, elle le protège. Mais lorsqu’elle disparaît, Ernest doit apprendre à vivre seul, d’autant qu’il ne parle pas. Ses seuls amis sont son chat, sa machine à écrire et les histoires qu’il invente. Sa vie est programmée pour rester une routine jusqu’au jour où il entend parler du métier d’éditeur. Il se prend alors à rêver de devenir écrivain…

Un texte émouvant, des illustrations qui apportent un charme touchant à l’univers évoqué. Un livre qui combine deux sujets importants : la maladie génétique et la difficulté de vive avec, le monde de l’écriture, de l’écrivain et de l’édition.

Comme Orbe, j'ai apprécié ce roman album à l'anti héros décalé d'aspect vieux et malade mais jeune dans sa tête, sensible, candide et auteur aventurier prolixe.

J'ai apprécié le texte intimiste, les illustrations et couleurs sensibles.

Ernest est atteint du syndrome de Williams. Au départ, j'ai pensé que cela serait le sujet principal du roman, mais pas du tout. Cette maladie est tout juste évoquée, et j'ai même fini par me demander pourquoi… En effet, le sujet du récit concerne plus les difficultés que rencontre Ernest a être publié qu'autre chose. J'ai trouvé l'histoire un peu triste et longuette pour un roman destiné aux jeunes lecteurs. À vrai dire, les tournures de phrase et le vocabulaire ont fait de ma lecture un moment assez fastidieux et j'ai du mal à imaginer que cela puisse plaire à un jeune public.



Dommage, car les illustrations amusantes et lumineuses apportent à l'histoire un peu de douceur et de fraîcheur…