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Citation de gill


gill
08 novembre 2015
Lorsque le rideau se lève, Andrée et Gérard sont couchés et dorment profondément. La scène est éclairée à intervalles réguliers par les enseignes lumineuses surgissant sur les maisons que l'on aperçoit par la fenêtre ouverte.
Dans le salon, sur la table, une bouteille de porto, des verres, des biscuits, des cigarettes.
Un désordre de vêtements, jetés pêle-mêle sur les fauteuils, révèle un déshabillage hâtif.
Un manteau de femme traîne à terre.
Pendant un instant, sous la fenêtre, la rue, seule, sera vivante.
Bruit des voitures, halètements des moteurs, appels de trompe, camelots criant les journaux du soir.
Gérard se réveille, se dresse sur son séant ...
Quelques secondes pour lui permettre de réaliser et il allume la veilleuse.
Il regarde sa voisine de lit, se lève.
Il est en pyjama.
Il passe aussitôt dans le salon, cherche ses vêtements, ne trouve pas ce qu'il veut, manifeste quelques humeurs, finalement découvre son gilet sous un fauteuil.
Il y prend sa montre, la consulte, a un geste d'effroi, sonne et va fermer la fenêtre.
Le bruit de la rue cesse.
Presque aussitôt, on frappe à la porte. Il ouvre.
Une bonne paraît sur le seuil ....
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