Je puis dire qu'à cette époque (et ce n'était sans doute pas bravoure) j'avais si peu le sentiment du péril que j'étais toujours prêt à me mettre en avant lorsqu'il y avait un danger à courir. Je voulais tout voir, tout expérimenter par moi-même : non-seulement la belle végétation qui se développe si majestueuse sur le sol des Philippines fixait mon attention, mais aussi les mœurs, les habitudes des naturels, si différentes de tout ce que j'avais vu jusqu'alors, excitaient à un haut degré ma curiosité.