Je vis avec des spectres. Des gentils, des doux, des égoïstes. Théo et Marguette m'accompagnent où que j'aille. J'ai parfois envie de leur emboîter le pas, de partir avec eux. Le monde terrestre me semble vide.
Je m’agrippe aux arbres de mon arrière-cour.
J'ai passé une nuit avec un homme. Sa peau était sombre, ses bras noueux. Il m’a serrée fort. p. 132