AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Paullit


Il fit virer de cent quatre-vingts degrés son siège lorsque j’entrai : le choc de son apparition me cloua sur place. Je m’étais préparé à un spectacle étrange, certes ; mais cette personnalité formidable, accablante, irrésistible ! Son volume vous coupait le souffle : son volume et sa stature imposante. Il avait une tête énorme ; je n’en avais jamais vu d’aussi grosse qui couronnât un être humain ; je suis sûr que son haut-de-forme, si je m’étais hasardé à m’en coiffer, me serait tombé sur les épaules. Tout de suite j’associai son visage et sa barbe à l’image d’un taureau d’Assyrie ; sur le visage rubicond, la barbe était si noire qu’elle avait des reflets bleus ; mais elle était taillée en forme de bêche et elle descendait jusqu’au milieu du buste. Sur son front massif les cheveux retombaient, bien cosmétiqués en un long accroche-cœur. Les yeux gris-bleu s’abritaient sous de grandes touffes noires : ils étaient très clairs, très dédaigneux, très dominateurs. Au-dessus de sa table émergeaient encore des épaules immensément larges et un torse comme une barrique…
Commenter  J’apprécie          70





Ont apprécié cette citation (6)voir plus




{* *}