Ensuite j’ai pensé au mort en pyjama, dans sa solitude totale, abyssale, au point que personne dans ce monde, pendant vingt longues années, ne s’était rendu compte qu’il avait simplement disparu sans laisser de traces. Et j’arrive à la conclusion que plus que la faim, la soif, le chômage, la souffrance d’amour, le désespoir de la défaite, le pire de tout, c’est de sentir que personne, mais absolument personne en ce monde, ne s’intéresse à nous.
En ce moment, faisons une prière silencieuse pour cet homme, et remercions-le de nous avoir fait réfléchir à l’importance de nos amis.