Les boucles (de ses cheveux) se dressent tel un réseau de soucoupes paraboliques multidirectionnelles. Juliette a tout essayé. Rien n’a jamais réussi à en venir à bout. Elle reste persuadée que l’étrangeté lui colle à la peau comme les bigoudis à la tête de Momone. Quand elle était vivante. Parce que, Juliette en est sûre, les morts ne portent pas de bigoudis.
(Lévesque ed., p.13)