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Citation de viedefun


– Vous êtes une vraie mégère ! Je me demande ce qu’Alistair a bien pu vous trouver ! Elle frotta les mains contre son jean, semblant mal à l’aise sous son regard, ce qui ne l’empêcha pas de répliquer :
– Et moi, je comprends mieux pourquoi il a préféré quitter une famille aussi charmante que la vôtre ! Si tous les Macarthur vous ressemblent, sa vie devait être un enfer ! Il se rapprocha d’elle à la vitesse de l’éclair et lui broya le bras de sa large main, furieux. Il n’était qu’à quelques centimètres à peine de son visage, et la dominait de toute sa taille.
– Vous ne savez rien de ma famille, ni de l’histoire d’Alistair, croyez-moi ! Il a dû vous donner une version qui l’arrangeait bien, fit-il, amer. Il savait trop bien comment sa famille était partie en éclats à cause de son frère et combien la reconstruction de chacun avait pris du temps. Elle se dégagea de son emprise et recula de quelques pas.
– Je sais que votre père l’a chassé de chez lui alors qu’il n’avait que 19 ans ! C’est honteux !
– Non, la honte, c’était lui et sa conduite irresponsable ! Elle croisa les bras comme pour s’en faire une cuirasse.
– Et votre père, il est où ? Son fils se fait descendre et il ne vient même pas sur sa tombe !
– Il est mort, un an après le départ d’Alistair ! Il sentit qu’il avait marqué un point, car elle baissa les yeux, tout en se mordant la lèvre inférieure. Il avait déjà remarqué ce tic chez elle… elle se mordait la lèvre quand elle se sentait embarrassée, ce qui avait pour effet de porter l’attention de son interlocuteur sur sa jolie bouche. Il soupira et s’efforça de reprendre son calme. Ce n’était pas en se disputant avec elle qu’il arriverait à ses fins.
– Texas, fit-il en prenant sa voix de séducteur et une posture moins agressive, je sais qu’il y a un gros différend entre nous mais, s’il vous plaît, venez au ranch. Pour Lucy, pour ma mère, ne laissons pas ce qui nous oppose les séparer. Lucy est sa seule petite-fille.
– Vous n’avez pas d’enfants ? demanda-t-elle en levant les yeux vers lui.
– Non.
– Une épouse ? insista-t-elle.
– Non plus, répéta-t-il, agacé par cet interrogatoire. Mais là n’est pas la question… Pensez à Lucy. Elle mérite d’avoir une grand-mère, ne pensez-vous pas ? Texas ne répondit pas, semblant peser le pour et le contre.
– Je vous accorde une semaine, Macarthur, déclara-t-elle finalement. Pas une journée de plus. Et pour ce qui est de garder Lucy pendant ma traversée, on verra. J’en déciderai seule, compris ?
– Vous êtes dure en affaires, Texas, lâcha-t-il, ayant toutes les peines du monde à ne pas crier victoire. Gagné, il avait gagné ! Son plan était parfait. Il lui fallait maintenant passer à la phase deux : voir le juge de paix et couper l’herbe sous le pied de cette peste.
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