Mais, au-delà de l'histoire de l'art, je crois que nous avons tous un oeil. Un seul oeil tels les cyclopes ? La langue française apprécierait-elle le cyclope ? Ne dit-on pas communément avoir un oeil de biche, un oeil de chameau, avoir le compas dans l'oeil, le mauvais oeil, le coup d'oeil, ne pas fermer l'oeil de la nuit, l'oeil de Moscou, ouvrir l'oeil, à l'oeil, mon oeil...et avoir l'oeil ? (...)
Dans l'histoire des arts, les protagonistes ont bien deux yeux, ils ont tous un oeil qui discerne l'esthétique, doublé d'un oeil inhérent à leur métier. (p.265)