Les contemplatifs peuvent sembler inutiles. En réalité, aux moments les plus dramatiques de la vie spirituelle intérieure ou collective du monde entier, ils sont comme des glaciers. Rien en eux n’est inerte. Tout craque de tous côtés. Ça ne cesse de vivre. C’est de sous le glacier que jaillissent les torrents qui font nos fleuves et nos eaux les plus pures. Ils sont le sel de la terre… Nous sommes la soupe… Et la soupe sans sel, ça ne va pas…