Le chemin vers la sobriété, je ne crois pas qu’on l’empruntera. En tout cas, pas volontairement. Et pas à temps. Parce que rien ne nous y incite. Au contraire. La crise climatique est encore trop lointaine pour que l’on renonce aujourd’hui à ce qui constitue notre bien-être matériel. Par ailleurs, la pensée libérale se refuse à toute intervention dans le libre-jeu du marché. Et trop d’intérêts économiques redoutent les mesures qui pourraient être prises.