Le policier n’a souvent pas les moyens de combattre le véritable ennemi de la société, le bandit et, plus singulièrement, le membre de la pègre ou de la mafia. Très souvent, le policier sait qui il faudrait arrêter, pourquoi et comment. Mais il connait aussi les complicités politiques ou policières qui protègent tel ou tel individu. Il ne peut pas agir. Frustré dans sa conscience même, il finira par arrêter n’importe qui pour n’importe quoi. Les vrais coupables étant hors d’atteinte, il en vient à s’en fabriquer lui-même.