La grâce de posséder cela même qu'on renonce à posséder suppose toutefois que soit admise une chose : nous ne sommes pas les propriétaires de ce qui fait la saveur de nos vies.
Cette lueur du soir d'été, cette fleur épanouie d'avoir bu tant de soleil, l'éclat joyeux du rire de l'enfant, la parole qui fait sens, la beauté du monde et la bonté des hommes : rien de tout cela ne nous appartient.