Ce cinquième roman de Pierre Frémont est le premier pour moi, je ne savais donc pas à quoi m’attendre, sinon à un polar. La présentation que l’auteur m’en avait faite lors du salon où je l’ai rencontré, était pourtant alléchante.
Mais…
L’histoire commence comme un train pris en marche. On a cette impression d’arriver en ayant loupé le debut. Peut-être parce je ne connais pas les premières aventures de Josselin et ses acolytes, personnages récurrents de Pierre Frémont.
Les frasques d’Aurélien, les mystères de Malou, les flics, les autres, toujours un verre à la main ou une bouteille sous le coude.
J’ai plus eu l’impression d’assister à des repas entre amis qu’à une enquête digne de ce nom.
Les descriptions manquent de détails, les scènes sont assez décousues, on sent des ellipses malvenues.
Si bien qu’à la fin, l’énigme en reste une, et laisse un goût amer d’inachevé. Pas de réels rebondissements, et trop de zones d’ombre pour tenir le lecteur en haleine.
De plus, le langage familier, voire (trop souvent) vulgaire, empêche d’entrer complètement dans l’histoire, même s’il se prête parfaitement au milieu de la rue.
J’avais vraiment hâte de terminer ce bouquin. C’est fait. Next.
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