[...] je rencontrai mon ami chez lui pour la dernière fois. Il paraissait heureux, et me dit en me montrant tous ses riches et rares miroirs, ses glaces profondes, où il se répercutait comme la voix dans une grotte à mille échos : "Voyez! je ne suis plus seul. Je vivais trop seul. Mais les amis, c'est si étranger, si différent de nous! Maintenant, je vis avec une foule - où tout le monde est pareil à moi."
L'ami des miroirs. Georges Rodenbach