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Citation de Kio971


Elle quitta le palais en criant : "Hommes et femmes de la cité de Madura aux quatre temples ! Dieux du ciel ! Saints ! Ecoutez-moi ! Je maudis cette capitale où a régné celui qui a mis à mort un époux que j'aimais. Le blâme n'en n'est point sur moi."

Elle tordit et arracha de son corps son sein gauche avec ses mains, puis fit trois fois le tour de la cité de Madura en répétant ses mots de malédiction. Dans sa douleur elle jeta son joli sein qui vint rouler dans la rue parfumée. Devant l'illustre femme, apparut alors le dieu du feu. Il avait la forme d'un prêtre, entouré de langues de flammes ; son corps paraissait bleu. Ses cheveux étaient rouges comme le ciel du soir, ses dents blanches brillaient comme du lait. Il dit : "Femme fidèle ! depuis longtemps j'ai déjà ordre de détruire par le feu le jour où l'on t'y aura fait un sort cruel. Est-il quelqu'un qui doive être épargné ?"

Dans sa vengeance, Kannaki ordonna : "Epargne les Brahmanes, les hommes de bien, les vaches, les honnêtes femmes, les infirmes, les vieillards, les enfants. Attaque-toi aux hommes sans vertu." Alors la cité de Kudal, capitale de Pândya aux chars invincibles, disparut, entourée de flammes et de fumée.
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