l’inégalité structurelle et de long terme entre hommes et femmes (la « domination masculine » si l’on souhaite reprendre ce vocabulaire), la nature dissymétrique de ces relations et de l’environnement dans lequel hommes et femmes ont été (se sont placés) au long de l’histoire qui a fait advenir l’espèce humaine, et en particulier l’inégalité durable d’accès aux ressources entre mâles et femelles, peuvent très bien avoir été des éléments décisifs du processus historique de sélection et d’adaptation biologique qui a conduit aux caractères morphologiques que nous connaissons aujourd’hui