Madame de Piennes était bien connue du bedeau. À cette époque, une femme du monde jeune, riche jolie, qui rendait le pain bénit, qui donnait des nappes d’autel, qui faisait de grandes aumônes par l’entremise de son curé, avait quelque mérite à être dévote, lorsqu’elle n’avait pas pour mari un employé du gouvernement, qu’elle n’était point attachée à Madame la Dauphine, et qu’elle n’avait rien à gagner sinon son salut, à fréquenter les églises. Telle était madame de Piennes.