Avec ce que vous appelez l'inconscient, ou plus exactement la prise de conscience de ce que la liberté de notre temps permet de laisser filtrer de nos pulsions premières, vous avez là un beau sujet. D'autres avant vous en ont parlé, je pense à ce médecin russe, Tchékhov, à Tolstoï, à Maupassant. Ces gens qui apprécient les petites formes ont compris depuis longtemps que la conscience n'est pas une entité claire. Verlaine et Rimbaud comme les impressionnistes ont cultivé les états seconds. L'intrigue se dissout et se banalise, le quotidien prend la place de l'épopée.