Humour noir quand tu nous tiens !
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Follement drôle et intelligent, c'est un recueil de nouvelles qu'il faut avoir lu.
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Deux écrivaines, sept dessinatrices et dessinateurs pour un petit livre de 64 pages.
Tous et toutes racontent avec leurs mots ou dessins les dernières actualités (manifestations ? )comme réforme des retraites, la manifestation de Sainte Soline.
J'ai fortement apprécié les dessins et photographies cependant le texte de fin m'a complètement sorti du livre je n'ai pas saisi où voulait nous emmener l'autrice.
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Il s'agit de sept nouvelles, de longueur très variable, qui ressemblent à des "exercices de style". On pourrait imaginer qu’il s’agit de la production d’un atelier d’écriture: des textes courts écrits selon des consignes précises, données initialement. Le thème commun à ces textes est indiqué par le titre du recueil: ce sont des interrogations sur la personnalité des individus, mais avec un esprit loufoque et pince-sans-rire. L’auteur pousse jusqu’à l’extrême les idées qu’il avait définies au départ. C’est parfois réussi. A mon avis, la meilleure nouvelle est peut-être la première: un homme est confronté à un policier qui lui annonce qu’il vient d’être assassiné et que son meurtrier vient d’avouer: sur ce canevas, M. Page parvient à écrire une quarantaine de pages plutôt plaisantes.
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De biens mauvaises nouvelles (oui j'ose ce jeu de mot éculé), des sujets à la base fascinants mais vite traités, à peine effleurés, certes c'est le propre des textes courts, néanmoins on n'a même pas le temps ni l'envie de s'accrocher à l'un ou l'autre bout ou l'un ou l'autre personnage... Et, désolé, mais ajouter des dessins et faire genre "géniale collaboration qui défie les définitions de genre et du support et gnagnagna" ben, non, non. Raté. J'ai presque envie de dire que l'un entache l'autre.
Passez donc votre chemin, Martin Page me déçoit à nouveau, il est fainéant.
Quand je sais, vois, sens le nombre de gens de talent réel qui crèvent leur misère sans jamais se voir publié... ô r., ô d.
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Au coeur d’un monde trash et absurde
Des femmes en burkas qui jouent à colin-maillard, une multitude de clones, des poignards, des majorettes, un homme attaché qui vomit des vêtements… il y a tout ça dans Fantaisie printanière. Dans cette BD muette, les dessins sont certes emprisonnés dans des cases, mais l’imagination du dessinateur nantais n’a pas de limite. Nous suivons deux jumeaux parfaits, dans un univers sans queue ni tête, complètement absurde. Le lecteur passe d’une scène à l’autre, sans qu’il n’y ait de rapport avec la précédente. D’une tâche expulsée par une femme en burka, jaillissent des majorettes, bientôt poignardées par nos deux « héros ». Un des deux, couvert de sang, va heureusement pouvoir se changer grâce à un homme ligoté, celui évoqué plus haut dans cette chronique, qui vomit des vêtements. Nos deux jumeaux finissent leur aventure avec une nage dans la piscine, et rentrent bien vite lorsqu’il se met à pleuvoir. La dernière case de cette BD montre la piscine, déserte, sous la pluie. Poésie ? Car malgré la violence de certaines cases, il y a toujours une sorte de jeu, de la malice dans ce qui nous est donné à voir.
Peu importe la signification de ces petites scènes, le lecteur se laisse prendre au jeu et suit les aventures des deux jumeaux, le sourire aux lèvres. Quoi de mieux que les mots de l’auteur pour vous définir cette bande dessinée ? « Fantaisie printanière est une sorte de feu d'artifice, une invitation à sortir des cadres. »
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Un livre de Martin Page comme je les aimes.
Ce n'est pas un livre pour apprendre ou comprendre, c'est un livre surprise.
Comme quand on va à un spectacle de magie, on n'y va pas pour apprendre les tours, mais on y va pour s'évader et se laisser porter par quelque chose d'incroyable.
Ce livre de Martin Page est un spectacle de magie !
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J'ai adoré la lecture de ce recueil comprenant 7 nouvelles. L'écriture est simple légère et abordable mais n'est pas dépourvu de réflexion. On retrouve dans chacune des nouvelles un questionnement sur l'identité. J'ai véritablement apprécié l'humour, le cynisme, l'absurde et l'étrangeté de ce recueil. Néanmoins, je n'ai pas été sensible aux illustrations...
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