chapitre : 1
Alice n'avait jamais parlé du garçon mort. Malgré son désir lancinant, elle n'avait jamais senti la douceur de son abondante chevelure noire, frôlant leurs deux visages avec un charme sensuel et désinvolte. Elle n'avait jamais senti ses lèvres pleines au dessin slave, qui faisaient si facilement la moue - non pas la moue de l'enfant gâté ou de l'adolescent renfrogné, mais le petit 'oh', la moue de pur étonnement, de surprise à l'arrivée fulgurante de la mort.