Puis Gev m’a enlacée et a posé ses lèvres sur les miennes. Je l’ai laissé faire. J’ai fermé les yeux tandis qu’un bourdonnement envahissait ma tête. Il a resserré son étreinte et m’a embrassée avec plus d’audace. J’éprouvais une sensation curieuse, comme si mes lèvres ne m’appartenaient plus. Je ne sentais pas non plus les siennes. En fin de compte, j’étais plus perturbée par le fait de ne rien ressentir que par celui d’embrasser un garçon.