D'abord, fermer les yeux. Se laisser remplir par cette chaleur,
cette musique, venues du vieux pays.
Dans l'obscurité, Coton cherche la mémoire de Kunta
pour sentir comme le vent courait sur la savane,
comme l'odeur sauvage des bêtes coulait dans les veines.
Enfin elle s'endort, les yeux ouverts,
avec dans la tête le refrain des koras...
C'est d'abord le vent qui court sur les champs,
puis la vie des bêtes, qui remplit sa tête.