Toujours est-il qu'avec les nouvelles habitudes numériques, les médias n'organisent plus le "marché des idées", mais courent derrière. En ce sens, ils ont subi une double dépossession : d'abord, ils n'ont plus le monopole du verrouillage de l'accès à l'information, ensuite, ils n'ont plus le privilège de définir les sujets des débats à l'ordre du jour, les thèmes s'imposant à eux via la société civile.