Jean et Anne avaient eu beau faire l’amour avec constance et imagination (constance, merci de le noter, étant un nom commun — ce récit a de la tenue…), aucun enfant n’était venu égayer leur foyer. L’arrivée de Zoé leur fut une immense joie mais aussi, soyons honnêtes, un grand dérangement. Il fallut faire de la place, noyer le chat, s’équiper d’objets improbables et décrocher le Che Guevara du salon qui la terrifiait.