L’enfant poète
Il y aura toujours la table
L’enfant accoudé à son silence
Les yeux ouverts en étoiles
Et qui brûlent tout par délivrance.
Il y aura toujours la nuit
La douleur tranquille des étoiles
Le bleu qui brûle tant de nuit
Le bleu qui remue tant de sable.
Il y aura toujours l’enfance
Qui choisit le feu par innocence
Le bleu de l’eau par attirance
Le débris des mots par impuissance.