"Je veux John", disait-il quand j'étais seul à pouvoir l'entendre. Et quand il prononçait ces mots, les larmes lui montaient aux yeux et perlaient sur ses joues ; elles ne soulevaient plus en moi la pitié mais la rage. Car chacune de ses larmes me rappelait à quel point mon grand frère me manquait, à moi aussi. Son absence était une douleur constante qui ne me quittait jamais.