Les Français versent leur sang pour la liberté, cependant ils ne l’aiment pas, au fond ; il leur convient de dépendre. Ils n’aiment pas les régimes parlementaires, car les citoyens n’ont guère confiance en eux-mêmes, et la démocratie exige trop de leur paresse. Ils trouvent tellement plus commode de s’en remettre à un homme, quitte à lui couper le cou ensuite, ou le renverser, le bannir.