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Citation de collectifpolar


Antoinette ordonna qu’on emballe le cadavre et qu’on pratique une autopsie, même si la cause du décès sautait à la figure. Burns était mort empoisonné par ce tord-boyaux. Avait-il dépassé la dose mortelle d’une cuillère à café par dépit, par accident ou parce qu’on l’y avait plus ou moins contraint ? La policière s’en fichait. Quelque chose de déplaisant émanait de ce cadavre. Elle ne pouvait réprimer l’idée qu’on ne vient pas finir sa vie à mille lieues de sa terre natale sur un carré de sable ressemblant à l’antichambre de l’enfer sans l’avoir mérité. Mais elle devait faire son boulot. Qui était venu là avec Burns ? Sa compagne de boisson avait-elle déserté les lieux, effrayée par la tournure des événements ou avait-elle assisté sans ciller à sa douloureuse et écœurante agonie ? Aucun témoin pour le dire. Le vieillard desséché qui avait alerté la police de la présence du défunt n’avait rien vu d’autre que Burns déjà froid. Jamais il ne venait là bien qu’il habitât l’une des dernières maisons au bord de la route, deux cents mètres plus loin.
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