Robyn DeHart

Brutalement, il plaqua sa bouche contre la sienne ; ce baiser était censé lui faire peur, aussi ne chercha-t-il pas à museler la violence de sa passion. Or, le désir qui l’assaillit était d’une fougue inattendue. Il savait qu’il la trouvait séduisante, s’était même imaginé au lit avec elle ; mais l’urgence et l’intensité de son ardeur le prirent par surprise. L’effleurant de ses lèvres douces, elle écrasait ses rondeurs contre lui, faisant naître en lui une passion fulgurante. Il glissa sa langue sur la sienne et, se cramponnant à lui, elle s’abandonna tout entière, acceptant volontiers la correction qu’il lui infligeait ; mais il ne semblait pas réussir à lui inculquer la leçon escomptée ou, du moins, pas celle qu’il aurait fallu. Elle n’était intimidée ni par lui ni par ses baisers ; bien au contraire, elle les désirait de tout son être.