AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Ninie067


La chaleur écrasante et aride de l’été avait frappé le pays sans que les habitants s’y soient attendus. Jamais dans les registres historiques de la ville de Sifa une pareille canicule n’avait été notée. Les indicateurs de température ne cessaient de grimper jusqu’à cinquante degrés, un chiffre rarement atteint par le passé. Tout le pays vivait au ralenti et la capitale, habituellement si animée, était totalement désertée. Il n’y avait ni vendeurs ambulants, ni mendiants, ni même enfants au rire éclatant. Sifa était sonnée par une torpeur, une lente fièvre qui commençait à faire des ravages sans précédent. Au palais royal, l’activité était également réduite, même si demeurait une agitation qui lui était propre, et pour cause : si la vague de chaleur s’abattait sur les pauvres qui ne possédaient pas de toit, elle venait également de frapper celui qui était à la tête du pays. Urie El Khalaf, roi de Fai, était gravement malade. Souffrant depuis des semaines de mystérieux maux, la fournaise n’avait cessé de détériorer sa santé. Dans la suite royale, tous retenaient leur souffle, les yeux rivés sur le mage Maïk qui ne parvenait pas à améliorer son état. L’homme, au service du souverain comme l’avait été son propre père, utilisait tous les sorts de sa connaissance pour soigner le roi. Mais voilà bien plusieurs semaines qu’il avait étudié tous ses grimoires sans qu’une solution apparaisse. Tout ce qu’il pouvait faire désormais était d’atténuer la souffrance du régent et prier Haim, leur Dieu, de faire preuve de clémence.
Commenter  J’apprécie          10









{* *}