La production des savoirs selon les principes et les valeurs de la science occidentale est analysée, dans ce cas, comme un transfert dans l’ordre de la connaissance de la violence politique et sociale exercée dans la longue durée coloniale et post-coloniale par les puissances occidentales sur le monde non européen. Entre ces deux positions, le livre de Raymond Schwab, qui retrace la découverte littéraire de l’Inde en France, apparaît à la fois unique par son ampleur de vue (les ouvrages de synthèse sur la littérature française et le monde indien parus ultérieurement, comme celui de Jean Biès, lui sont largement redevables) et insolite par son point de vue.