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Citation de FleurDuBien


(Duras en apprenant la mort du petit frère adoré Paul en 1942)
Elle vacille, le télégramme serré entre ses doigts. Quand elle touche le sol, du fin fond de son être surgit le cri, seule expression possible de sa douleur, un cri long, un cri qui ne cesse qu'au bout de quelques semaines. Elle devient comme folle et hurle sans cesse, elle se tape la tête contre les murs dans le refus de cette disparition. (...)
Ce double de souffrance, ce partenaire de jeu, cet être qu'elle avait fait sien, qui formait une partie d'elle-même n'est plus. Il avait été le premier des hommes pour elle. Elle ne cessera, par la suite, de mettre en fiction cette relation fraternelle en la rendant de plus en plus ambiguë.
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