Les livres partirent de la demeure
Les livres partirent de la demeure
en commençant l’ultime voyage
et le discret parfum des pages
dans une chaîne de pièces vides erre.
Au casier, une loque d’ouvrage
s’agrippe, de sortir n’obtempère ;
l’absence des livres elle m’atterre.
Les confrères qui veillent sur mon rêve
en empyrée sont transférés,
et à mon tour de constater
que mes écrits eussent la vie brève.
Mais j’espère, lorsque je mourrai,
qu’en cendre de livre je muerai.
(traduit du roumain par Cindrel Lupe)