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Citation de Zerkan


Les portes de la demeure donnaient sur un intérieur luxueux et lumineux, plus spacieux que le premier hall. Les murs aux aspérités minutieusement travaillées par des artistes et des architectes de grand renom y étaient d’une couleur chaude et donnaient l’impression d’être vivants, un aspect renforcé par la teinte des feux des torches, des candélabres et des braseros positionnés ici et là, et par les magi-lampes incrustées dans les piliers de soutènement. Pour couronner le tout, dans des alcôves étaient érigées des statues représentant autant d’illustres nains de la lignée des Peaudefer que des créatures mythiques relatives au folklore tantôt local, tantôt lanvarilien.
Sans se laisser intimider par cette richesse ostentatoire, d’un pas plus déterminé que jamais, Norédrin et Simon marchèrent dans l’allée centrale jusqu’à l’arche du fond, l’entrée d’un corridor qui menait aux appartements de Malwick. Quatre gardes la protégeaient, barrèrent la route des nouveaux venus. Et tous les autres soldats en service dans le majestueux hall, situés de chaque côté de la salle, quittèrent leur poste pour piéger les intrus.
Le roi marqua l’arrêt. D’un calme profond, Simon l’imita et resserra sa prise sur sa lance.
— Et alors, bande de pisse-froid ! fit Norédrin. Votre roi vient saluer son cousin et c’est ainsi que vous l’accueillez ?
— Maître Malwick refuse de parler à un imposteur, répliqua l’un des gardes.
— Vraiment ? Et si je fais cela ?
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