Je recule d'un pas, jusqu'à ce que je sente les carreaux de céramique froids contre mon dos. C'est alors que j'aperçois la lueur de ce que j'associe à la mémoire. Lorsque mon esprit essaie de s'y fixer, elle s'éloigne en voletant, comme des cendres emportées par la brise, et je comprends que dans ma vie, il y a un après, un avant, même si je ne sais pas de quoi est fait l'avant, qu'il y a un maintenant, et qu'entre les deux il n'y a rien qu'un immense vide de silence qui m'a menée ici, à ce couple que nous formons, lui et moi, dans cette maison.