AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de enkidu_


Le soufisme n’est pas un phénomène marginal dans l’islam. D’une façon d’une autre, il imprègne toutes les sociétés du monde musulman, et cela s’exprime soit par des manifestations de dévotion populaire, soit par l’appartenance à un ordre, soit, enfin, par l’adhésion des croyants à des théories mystiques. L’influence du soufisme s’exerce aussi indirectement et, en quelque sorte, de façon réactive ; c’est notamment le cas pour certains mouvements rigoristes, tel le wahhâbisme qui prend le contre-pied du soufisme.

Ainsi, « le soufisme constitue le climat religieux ordinaire pour toute la société ; oulémas, étudiants, artisans, commerçants. Les solidarités créées par ces diverses appartenances – corps des oulémas, corporations, ordres mystiques – se croisent souvent et peuvent se confondre », constate Gilbert Delanoue après avoir étudié la société égyptienne du XIXe siècle(1). Les ordres mystiques (tarîqa) quadrillent, en effet, les sociétés musulmanes depuis plusieurs siècles, durant des périodes plus fastes que d’autres, que des historiens ont pu qualifier de déclin ou, à l’inverse, de renouveau. En tout cas, ils sont aujourd’hui bien dynamiques.

(1) Gilbert Delanoue, Moralistes et politiques musulmans dans l’Egypte du XIXe siècle (1798-1882), vol. I, p. XIX. (p. 144)
Commenter  J’apprécie          00









{* *}