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Citation de libris


La perspective socialiste n'était plus à l'image de ce que je voyais à Tizi-Ouzou et dont j'entendais parler ailleurs. Une nationalisation devant être l'aboutissement de toute une étude de situation de cas. Elle était pourtant le fait de miliciens qui agissaient selon leur humeur. Le boutiquier avec lequel quelqu'un d'entre eux avait eu à un moment ou à un autre, un différent quelconque, était brutalement dépossédé. On passait, on lui retirait les clés de son magasin, lui interdisant de toucher la caisse et même à ses affaires personnelles. Le citoyen quittait alors sa boutique. Il était nationalisé eu nom du socialisme.
On racontait même une anecdote sur Ben Bella. Un jour semble-t-il, et alors qu'il cédait à son péché mignon, le populisme, il s'était arrêté devant un groupe de cantonniers qui nettoyaient un fossé. Au moment où il discutait avec eux, un citoyen passait dans une belle voiture: "Ne vous en faites pas, dans les jours proches il finira ici avec vous"... Non Ben Bella ne promettait pas aux pauvres d'améliorer leur condition, il leur promettait de grossir leur rang. C'était ça son socialisme.
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