et je ne vois pas ce qui permettrait de penser que les chefs mafieux ont réellement une éthique "publique" plus élevée que celles de leurs homologues du monde normal. Valachi, Gentile, Bonanno, Buscetta, Calderone se dépeignent, ainsi que leurs amis, comme des hommes sages qui appliquent les règles, recherchent la médiation, répugnent aux conflits illégaux, n'utilisent la violence qu'en dernier recours, pour appliquer les délibérations rationnelles et pondérées de l'organisation. Simultanément, ils dépeignent leurs ennemis comme des personnages déloyaux, refusant de respecter les lois de leur propre société, toujours prêts à trahir, à tuer pour un rien, tendant à la folie et au sadisme.