AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Medulla


C'est à M. que je pense quand je ne pense plus à rien, quand je ne suis plus tenu par une tâche qui m'absorbe. Sans elle, je n’aurais pas imaginé qu'il y avait tant de fissures et d'interstices dans la matière de mes journées. Elle s'introduit jusque dans les plus fins d'entre eux et vient combler tous les moments précaires, tous les espaces laissés vacants par les pensées pratiques, les voix, les monologues. Ce sont les transitions qui sont les plus dangereuses, les pauses, les blancs dans la concentrations : quand je fais mes lacets, quand j'épluche une orange ou bien quand les caissiers, dans les supermarchés, me demandent si j'ai besoin du ticket de caisse, la main déjà baissée vers la corbeille à côté d'eux.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}