- Le problème n'est pas tant qu'ils m'ont fait du mal, c'est qu'ils se fichent de ma souffrance. Les traces de coups disparaissent, pas la douleur. Évidemment, je me souviens des coups, et c'était l'horreur, mais ce dont je me souviens le mieux, ce sont les moments où je m'isolais dans la salle de bains, devant le miroir, pour essayer de retrouver figure humaine. Ma famille était là, tout près, dans la même maison. Mais je faisais ça toute seule. Ils... ils me laissaient me débrouiller avec ça.