La Jérusalem qu'ils m'ont appris à aimer ne se réduisait pas à un point sur une carte ni à une ville purement musulmane. Malgré le no man's land, il s'agissait de la porte terrestre du divin où les prophètes juifs, chrétiens et musulmans se rencontraient - au moins dans l'imaginaire. Il ne me semble pas inutile de le mentionner ici: les divisions politiques qui balafrent la Terre sainte prennent naissance dans l'imaginaire religieux. C'est donc là qu'il faut les combattre et les détruire.
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