Sébastien Nadot

De manière générale, les combats à la hache se font à pied, pour l'honneur ou bien « à outrance ». Dans ce dernier cas, jusqu’aux siècles précédents cela signifiait que le combat durait jusqu'à la mort d'un des chevaliers. Au XVème siècle, en dehors des affaires de justice et sauf accident, les affrontements à outrance ne reposent plus sur l’obligation de décès de l’un des deux champions. Ainsi, lorsque les faits d’armes de Jacques de Lalaing en Écosse sont dits à outrance, cela ne signifie pas que la mort d’un combattant est attendue mais que le combat ne peut s'achever que si l'une des parties s'avoue vaincue ou bien si le juge jette le bâton. confrontations à la hache ont donc des issues moins violentes qu’auparavant. Pourtant, elles reposent sur une logique plus brutale qu’à la lance ou à l’épée.