Merci aux éditions SEDRAP et à Babelio : j'ai pu découvrir ce recueil destiné aux 8-12 ans qui contient deux nouvelles ayant la guerre pour point commun.
Dans la première, l'action se déroule pendant la première guerre mondiale et traite de la difficulté des soldats à faire face au quotidien : comment continuer à combattre lorsqu'on voit ses camarades mourir? pourquoi combattre? pourquoi être tenté par la désertion?
La deuxième est actuelle : un vieil homme s'assoit chaque lundi près d'une gare abandonnée et cela depuis plus de 70 ans.
Le récit aborde cette fois la deuxième guerre mondiale et la déportation des tsiganes.
Deux nouvelles donc qui "humanisent" la guerre : l'auteur a su présenter les faits historiques en filigrane et a intégré la part d'humain, indispensable pour ne pas oublier que derrière les dates, les batailles et les personnages illustres de l'Histoire, il y avait des hommes et femmes ordinaires, qui ont subi les événements.
Un texte facile d'accès, bien écrit, qui permettra de développer l'empathie et une compréhension plus fine chez les enfants.
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Voici deux petites histoires destinées à la lecture jeunesse.
La première traite de la guerre 14-18 et d'un soldat qui déserte le maudit "chemin des dames", bataille de l'Aisne, qui fit 350000 morts et blessés des deux côtés cumulés. Cette bataille montra l'incompétence du commandement français de Nivelle et provoqua des mutineries dans les rangs.
Ce soldat se réfugie dans une famille qui écoute sa version de la guerre et pourquoi il a déserté. C'est bien raconté avec l'interaction de l'enfant qui ressent la peur, la tristesse, la honte et l'humanité du soldat. C'est touchant.
La deuxième histoire est celle du vieux Manolo qui se pose devant un quai de gare, tous les lundis... Qu'attend il ? Les questions du jeune Joselito vont révéler l'histoire du peuple gitan, ses souffrances, et l'horreur qu'il subit lors de la 2me guerre mondiale.
Ces deux petites histoires sont douces, pleines de bonté, elles sont très pédagogiques et facile à lire à des enfants.
Merci à la Masse Critique pour cette belle découverte des éditions Sedrap.
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Deux nouvelles courtes et facile à lire qui permettent de montrer avec réalisme deux exemples de vies touchées par la seconde guerre mondiale.
C'est bien fait, cela donne à réfléchir, les histoires sont prenantes et les explications à la fin du livre sont les bienvenues.
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Un livre qui comprend deux nouvelles, une pour chacune des guerres mondiales, sur des sujets peu connus ou rarement abordés.
La première se passe à Craonne, en 1917. Elisa vit avec sa mère et sa grand-mère sur la ferme familiale, espérant le retour de son père, qui est à Verdun. Un soir, un homme frappe à la porte, un déserteur. Est-il un lâche ? Il commence à parler et la réalité se fait plus complexe. La seconde nouvelle évoque quant à elle le sort des Tsiganes pendant la seconde guerre mondiale.
Dans les deux cas, les nouvelles sont des quasi monologues, ce qui rend peut-être le récit un peu trop statique et démonstratif pour les lecteurs d’une dizaine d’années à qui elles sont destinées. Mais ces nouvelles ont le mérite d’aborder des thèmes intéressants et rares, ce qui en fait des outils pédagogiques intéressants. Ce n’est pas un hasard si elles sont publiées par les éditions Sedrap, et qu’il existe un fichier pédagogique pour aider à l’exploitation de ces nouvelles en classe. Il se pourrait d’ailleurs bien que je propose cette lecture à ma classe l’année prochaine…
Merci aux éditions Sedrap de m’avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de la Masse Critique de Babelio.
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Livre très agréable à lire mais triste car c'est la guerre.
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