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Citation de Unvola


"La tuerie dura des mois. Le crépitement semeur de mort des mitrailleuses retentissait chaque nuit jusqu'au matin.
"La première nuit d'exécution en Crimée fit des milliers de victimes : à Simferopol, 1 800 (A Simferopol, dans le domaine de Krymtaev, en quelques nuits on mitrailla plus de 5 500 soldats enregistrés (Obchtchee Delo, 10 juin 1921)), à Féodossia, 420, à Kertch, 1 300, etc.
(...) "On jetait les cadavres dans les anciens puits génois. Quand ces derniers étaient remplis, on emmenait les groupes de condamnés, soi-disant pour les conduire aux mines : on leur faisait creuser des fosses communes, on les enfermait pendant deux heures dans une cave, on les déshabillait en ne leur laissant que leur croix et, à la tombée de la nuit, on les fusillait.
"On les rangeait par couches. Par-dessus les cadavres on mettait une nouvelle rangée de vivants pour "égaliser" et ainsi de suite jusqu'à ce que la fosse fût remplie jusqu'au bord. Le matin, on achevait les survivants en leur fracassant la tête à coups de pierres.
"Combien furent enterrés à demi vivants !
"A Kertch, on organisa "la descente du Kouban" : on transportait les victimes en mer et on les noyait.
"On chassait les femmes et les mères affolées à coups de fouet et quelquefois on les fusillait. Derrière le cimetière juif, à Simferopol, on pouvait voir les femmes fusillées avec de petits enfants.
"A Ialta, à Sébastopol, on enlevait les malades des hôpitaux sur des brancards et on les fusillait ; et non seulement des officiers, mais des soldats, des médecins, des infirmières, des instituteurs, des ingénieurs, des prêtres, des paysans, etc.
(Pages 123 et 124)
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