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Citation de enkidu_


Après avoir abordé dans la première et la seconde partie de son livre ce qu’il appelle la « scolastique », constituée en majeure partie de la loi et de théologie, et dont l’influence fut considérable en Occident médiéval et ses institutions, [George] Makdisi se tourne vers l’organisation de la connaissance dans la tradition de l’adab, ou de ce qu’il appelle l’humanisme dans la connaissance religieuse.

Il énumère donc les principales disciplines de l’adab, à savoir la grammaire, la poésie, l’éloquence, l’art oratoire, les arts épistolaires, l’histoire et la philosophie morale. Il évoque ensuite les méthodes d’instruction pour apprendre l’adab : la mémoire, le débat et la conversation instructive, la dictée, l’autodidactisme, etc. Il détaille aussi les figures du protecteur, des humanistes-érudits, des humanistes-amateurs, et d’autres membres de la communauté de l’adab, qui n’était pas seulement constituée par des adibs (ou spécialistes de l’adab) professionnels, tels que les professeurs, directeurs d’études (mutadassir), les libraires, les secrétaires, etc., mais aussi par les « gais compagnons ».

A travers les détails et l’étude approfondie de Makdisi, on est frappé par les similitudes – en ce qui concerne les sujets d’étude, la manière d’enseigner, voire les institutions formelles – entre le monde islamique et les studia humanitatis qui se développent en Italie au XIVe siècle. (p. 242)
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