Mais quand je pénètre dans la cuisine, je me retrouve face au canon d’un pistolet.
Mes yeux braqués sur l’arme font le point sur le visage de la personne qui la tient, comme une caméra dans un film d’Hitchcock. C’est Alice. Elle me regarde sans ciller.
– Mets-toi lentement à genoux, les mains derrière le dos.
Merde, merde et merde ! Je me flanque une gifle mentale, car je sais que je ne dois pas me laisser influencer par le fait que c’est Alice qui me menace. Je suis acculé, et maintenant, c’est elle ou moi. Alors je me dis que ce serait un scénario super excitant pour un plan baise et je dois me donner une seconde claque virtuelle, plus violente. Ce qui est encore plus excitant. Merde !